Lorsque j’ai besoin d’un artisan pour effectuer des réparations, qu’il soit plombier, menuisier, ou maçon, je suis indifférent à la marque des outils qu’il utilise.
Peu m’importent ses techniques, et il ne me viendrait pas à l’esprit non plus de lui demander ses diplômes, ou ses certifications professionnelles.
La seule chose qui me tient à cœur, en revanche, c’est qu’il travaille proprement, et répare ou crée ce qui le concerne en offrant au mieux son talent dans le temps le plus juste.
Pour moi, c’est la même chose lorsqu’on va voir un thérapeute,un coach ou une masseuse bien-être. Peu importe ses études et ses diplômes.
J’attends d’un professionnel de l’accompagnement qu’il m’inspire confiance, qu’il incarne ce que lui-même transmet, qu’il soit inspirant et congruent.
Pour un thérapeute, la congruence est sa colonne vertébrale.
Elle est plus importante que les outils eux-mêmes.
Être congruent ne veut pas dire être exemplaire, ou sans défaut.
Être congruent, c’est avoir trouvé sa cohérence, son harmonie dans sa vie professionnelle et privée.
Car, en effet, comment un coach peut-il nous aider à incarner l’abondance s’il transpire lui-même le manque et l’austérité ? Comment suivre un enseignant de méditation qui serait anxieux, inquiet ? Quel conseil recevoir d’un love coach qui peine à s’engager dans son couple et ressent encore de la rancœur envers ses parents ?
En effet, quand nous avons retrouvé cette congruence, il est plus facile d’incarner un véritable art d’accompagner.
Pacifier sa propre histoire, établir des liens entre sa mission d’âme et son métier, se libérer du syndrome de l’imposteur, incarner son style d’accompagnant, communiquer sur son art, développer son activité dans la prospérité et l’abondance.
Heureux sont les personnes qui commencent à s’aider eux-mêmes !